8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 14:53

Je voulais annoncer la bonne nouvelle : les chieurs du dessous sont finalement partis en vacances. Ceci bien entendu non sans avoir omis de faire profiter leurs voisins (moi) de leurs préparatifs. Il y a avait tellement de va et vient chez eux la veille au soir que je me suis dis : ça y est demain matin à 5 heures on va avoir droit au départ. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Cela m’étonne toujours que des gens qui ont mis autant de zèle à prendre une douche le soir, doivent en reprendre une six heures plus tard. Ce n’est pas que je prônerais la clochardisation mais il me semble qu’il y a quand même encore beaucoup de gaspillage d’eau dans notre société…

J’ai nettement mieux dormi cette nuit. Je ne sais pas pourquoi ces gens, ce n’est pas seulement leur bruit qui est dérangeant mais aussi leurs vibrations. Je respire mieux quand ils ne sont pas là. C’est un genre de paix intérieure, à tel point que je serais prête à payer pour qu’ils restent en vacances le plus longtemps possible.

 

Toujours est-il que pour une paix totale on repassera :

- Ce matin quelque part quelqu’un s’est mis à élaguer un arbre.

- Les travaux sur la rue parallèle arrière ont repris depuis le premier août et maintenant ils ont carrément démoli tous les trottoirs : un bruit pas possible doublé d’une poussière digne du Paris-Dakar. Ouvrir les fenêtres pour aérer on oublie.

- Puis je suis allée faire quelques courses : toutes les rues sont bloquées et éventrées par des travaux. De la folie pure. Des camions partout.

- Je vois une boutique de cadeaux que je découvre pour la première fois. Elle se trouve à l’arrière d’une cour. Quand je traverse la cour, trois ouvriers sont entrain de refaire les pavés : bruit plus odeur de chalumeau.

Soit dit en passant hier je suis allée à la mairie : j’ai dû me boucher les oreilles car quatre ouvriers étaient en train de dresser des échafaudages sur la façade et tapaient sur les structures métalliques au moyen de marteaux. Ca se répercutait partout.

- Après mes courses je me dis je vais faire un tour au parc au moins ce sera calme. Que néni, je suis tombée sur une colonie de bambins, menée par quelques abrutis qui gueulaient d’une manière pas possible et les incitaient à répondre tous en cœur en criant de plus belle.

- Je rentre chez moi et arrivent des jardiniers de la mairie pour tailler les haies.

 

En parlant de travaux, j’avais arraché une page d’un magazine (Télémoustique du 20/6/2012) où j’ai lu certaines choses intéressantes témoignant d'un problème généralisé et connu de pas mal de monde :

 

« La Belgique ? Un immense chantier et avec le retour de l’été, c’est pire. Un cauchemar pour les commerçants, riverains, navetteurs, que certains bourgmestres trop zélés doperaient volontairement à l’approche des communales…. »

 

« Et des gens que ça embête il y en a. On connaît tous des indignés du bitume. On en fait même souvent partie. Une rue bloquée, un parking fermé, un feu rouge temporaire, le bruit du rouleau compresseur, la poussière qui vole…Les chantiers nous paraissent souvent interminables. Pour certains ils sont un vrai cauchemar. Eddy Verleysen compte les nuits blanches (plus d’une vingtaine) qu’il a passées depuis janvier. Cet habitant et traiteur de l’avenue Plasky à Scaerbeek, est exaspéré par le chanter du RER, lancé fin 2008 déjà. Exaspéré le mot est même trop faible. Eddy Verleysen a menacé Infrabel de se suicider. « Je téléphone presque tous les soirs depuis septembre 2011, toujours pour les mêmes raisons, et rien, personne n’écoute. Va-t-il falloir se pendre, comme j’y pense déjà depuis un moment maintenant, afin de pouvoir dormir des nuits complètes ? » Écrit-il sur sa page Facebook qu’il a créée pour sensibiliser les politiques à sa cause.

Ces raisons ce sont les vibrations et le bruit, jour et nuit, qu’engendrent les travaux. Eddy Verleysen l’a mesuré : son lit tremble jusqu’à 100 hertz. « Un peu comme si j’étais dans un fauteuil massant qui changerait constamment de programme ». Les coups de marteau-piqueur eux, résonnent parfois jusqu’à trois heures du matin… Outre ses insomnies, le traiteur a pu constater chez lui et chez ses voisins des fissures dans les murs, l’éclatement des pierres bleues des façades et la chute de pans de plafond... »

 

 

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 12:13

Vous vous souvenez quand je vous ai déjà fait remarquer que le fout la merde ou le voisin sans gêne l’était malheureusement de façon chronique quoi qu’il fasse et qu’à chaque nouvelle initiative de sa part il trouve que quelque chose pour vous déranger.

 

Eh bien mes voisins du dessous ont trouvé un nouveau bruit à rajouter à leur panoplie de dérangement, les rendant de plus en plus insupportables à mes yeux. Ils se sont fait installer des volets électriques juste sous les fenêtres de ma chambre à coucher. En plus chez eux ce sont des portes fenêtres donc cela se déroule plus longtemps que pour des fenêtres de taille normale. Et comme il n’y avait pas de place prévue dans le mur pour ces volets, c’est un gros boîtier qui pend désormais sur la façade.

A cela bien sûr il faut ajouter qu’ils actionnent leurs volets quand bon leur semble sans la moindre pensée pour leurs voisins, donc c’est environ minuit pour les descendre et ce matin j’ai eu le privilège de savourer ce nouveau bruit à 7h 10 précises. Après certaines personnes s’étonnent que vous ne les appréciiez guère….

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:50

Je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller acheter les remèdes homéopathiques donc jusqu'à nouvel ordre je ne suis toujours pas désensibilisée au bruit (LOL).

Mauvais réveil avec la voisine du troisième qui martelait le sol de ses talons alors que moi je rêvais que j'étais copine avec Angelina Jolie...

 

Avez-vous remarqué que dès qu'il fait beau le bruit augmente exponentiellement? Surtout dans les villes.

 

Normalement en plein été je ne pars pas en vacances, je préfère le faire en juin et en septembre  officiellement pour profiter du "calme" de Bruxelles. Mais cette année, je ne sais pas, c'est l'horreur.

 

Hier l'aéroport a envoyé par ici tous les avions en décollage, l'un après l'autre. C'est la première fois que j'habite par ici et je n'étais pas consciente du problème. Deux-trois avions ça va mais toutes les deux minutes ça devient agaçant.  Ce matin c'était mieux mais tout à coup ça recommence depuis un quart d'heure.

 

Les moteurs des voitures font un bruit épouvantable, les motos c'est encore pire. Soit dit en passant les officiels ont décrété que pour lutter contre le bruit des motos (donc je ne suis pas la seule à trouver qu'ils font un bruit épouvantable) ils vont instaurer un contrôle technique.

Je me permets de leur signaler que cette mesure n'est que destinée à récolter de l'argent car le contrôle technique pour les motos ne résoudra pas le bruit, tout simplement car ils peuvent remettre leurs motos en conformité pour passer le contrôle et changer cela dès qu'ils seront de retour chez eux. Ce serait plutôt à la Police qui patrouille de repérer les pollueurs sonores et de les verbaliser.

En parlant de Police. En ce moment ils sont devenus très bavards: ils crient sur les automobilistes au moyen des hauts-parleurs embarqués sur leurs véhicules. Il n'y a peu je me suis réveillée le matin au son de "150 EUROS".Je ne sais pas s'ils communiquaient le montant de l'amende...En tout cas ils ordonnent aux véhicules de s'arrêter et des trucs de ce genre et bien entendu votre premier réflexe est: "Vos gueules!" =>insulte à un agent dans l'exercice des ces fonctions. Ca va chercher loin....

 

Bref l'été pour moi c'est plutôt: toutes fenêtres fermées.

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 11:12

Hello à tout le monde,

 

Je n'ai pas écrit depuis un certain temps pourtant ce n'était pas faute de sujets (!)...

Bruxelles est toujours infernal au mois de juin avant les vacances: les gens sont nerveux, ils en ont mare et ils sont pressés de partir en vacances. Il a eu aussi certaines années où l'on voyait pas mal de voitures cabossées durant cette période, témoignant d'une augmentation - visible - du nombre d'accidents.

Le mois de juin a donc été très bruyant sur le front de la circulation automobile.

Côté jardin ça n'était pas triste non plus et vu qu'il pleut tout le temps et qu'il fait assez doux, la végétation est en folie.

Côté voisins c'est toujours la routine. Ceux du dessous me réveillent toujours lorsqu'ils rentrent tard le soir et leur fille n'est toujours pas devenue virtuose, bien au contraire, j'ai l'impression que cela empire. Je le constate moi même quand vous ne jouez pas absolument tous les jours et au minimum une heure par jour, votre capacité à jouer au piano régresse. Mais ce n'est pas moi qui vais me plaindre de son manque d'assiduité.

 

J'ai retrouvé un dossier entier d'ouvrages de homéopathie que mon père avait rassemblé et dans l'un des livres il y avait le problème de l'intolérence au bruit. Donc voilà j'ai pensé que cela pourrait intéresser certains. Le remède est Ignatia 9CH, 3 granules, 3 fois par jour.

 

Un autre ouvrage indique:

Theridion 15CH: Grand désensibilisateur aux bruits des grandes villes.

 

Je vais essayer le Ignatia et je vous dirai quoi.

 

En attendant je vous souhaite à tous de bonnes vacances....au calme.... 

 

 

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 13:52

Le rêve de tout amoureux du calme et du silence est bien sûr la retraite au monastère. Je ne l'ai jamais fait mais l'idée est constamment dans un coin de ma tête.

 

L'autre jour, ma mère et moi visionnions un documentaire sur l'île de Majorque que j'avais enregistré et oublié de regarder. C'est là que j'aperçois le rêve: l'île est pleine de monastères qui accueillent des visiteurs. Il ne m'en fallait pas davantage pour me jeter sur internet et tenter d'en apprendre davantage à ce sujet. Où donc se trouve ce rêve et comment l'atteindre?

 

Le rêve n'a pas duré longtemps, un petit tour sur Tripadvisor qui parlait de l'un de ces monastères. Et voilà qu'un internaute me décourage illico en mentionnant que l'endroit était plein d'enfants qui couraient partout et jouaient même dans la chapelle. En plus de cela d'autres anciens pensionnaires mentionnaient que le monastère est ouvert aux visiteurs toute la journée et qu'un semblant de calme ne revient que vers 17 heures quand les portes se referment.

 

Moralité: ne pas croire que monastère rime automatiquement avec calme.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 13:48

Eh bien, oui c'est arrivé, j'ai eu un week-end calme: Voisins partis, pas beaucoup de circulation, pas une seule tondeuse à gazon à l'horizon, pas de piano  ni de tennis intempestifs. Un jour de pluie d'accord mais le calme. Pourquoi ça ne peut pas être tout le temps comme ça? Aaaahhh c'était trop bien!!!!....

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 18:17

Alors, pour commencer la semaine, ils ont démonté la grue du chantier donc on s'est réveillés dans un concert de klaxons car la rue était encombrée.

 

Hier cela a été la ruche toute la journée car divers jardiniers ont défilé dans divers jardins (y compris le nôtre) jusqu'au soir : tondeuses, souffleuses et tailles de haies.

 

Princesse va bientôt être à la maison car ce sont les examens et puis fini l'école. Cette fille est franchement irritante: quand elle ne joue pas du piano elle tape sur la façade en jouant au tennis. C'est juste sous ma fen^tre mais même quand je me réfugie à l'autre bout de l'appartement en femant toutes le portes je l'entend encore car cela résonne sur tous les murs. Je me retiens d'ouvrir la fenêtre pour lui dire: quand tu joues au tennis tu embêtes toute la maison, quand tu joues du piano tu embêtes toute la maison, tu ne pourrais pas te trouver une occupation silencieuse comme lire, dessiner ou tricoter?....

La seule raison pour laquelle je ne le fais pas est qu'on évite parler à ces gens.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 10:44

  Lorsque les gens parlent de Los Angeles les clichés sont souvent ceux de la ville tentaculaire, dangereuse, laide et à l’architecture inexistante. Je n’ai jamais partagé cette opinion. J’adore Los Angeles et je trouve que c’est un endroit magnifique et une ville plutôt calme. 

 

  Il est vrai que mis à part quelques gratte-ciel à Century City et Downtown, Los Angeles est une ville plate qui s’étale à l’infini de la mer jusque sur les montagnes. Les maisons y sont basses, construites en bois et la plupart du temps des quartiers résidentiels surgissent entre deux autoroutes ou deux artères très fréquentées. On trouve ainsi quantité d’oasis de tranquillité en pleine ville, et cela peu importe le quartier.

 

  Dès mon arrivée à LA, je m’extasiai de tout : les voitures qui roulaient en produisant juste un murmure (combinaison, des boîtes automatiques et de la largesse de rues), les souffleuses de feuilles qui étrangement faisaient moins de bruit qu’en Europe et les voisins qui semblaient se connaître et se respecter.

 

  Je fis plusieurs séjours de longue durée dans la ville où vos rêves sont censés devenir réalité.

 

  La première fois comme je n’y connaissais rien et que l’endroit que j’allais fréquenter était le site des studios Universal, je laissai la dame de la société de location d’appartements me conseiller. Le problème était de trouver un immeuble qui acceptait les chiens. Jamais facile de trouver un appartement meublé pour une courte période qui accepte les animaux domestiques. C’est ainsi que j’atterris à Glendale. Glendale est dans la vallée et il y a aussi un cliché qui fait croire à certains que la vallée pourrait être un endroit louche ou habité uniquement par des gens de basses couches sociales, bla, bla, bla. Ce n’est pas vrai puisque Studio City se trouve aussi dans la vallée ainsi que Pasadena qui était le Beverly Hills des années quarante et cinquante. Bref, à Glendale il y a de très jolis quartiers résidentiels et de superbes centres commerciaux. La raison principale pour laquelle la vallée est considérée comme un endroit de second choix est qu’elle est comme une cuve, que la pollution y stagne et qu’il paraît qu’il y fait étouffant de chaleur durant  l’été. Mais j’ai pu constater qu’à Los Angeles la pollution s’étend encore loin au dessus de la mer et donc l’argument que l’on a plus d’air à Malibu est aussi un cliché dont la véracité n’a pas encore été scientifiquement prouvée – du moins à mes yeux.

 Je louai ce que l’on appelle ici une townhouse, ou maison de ville. Il s’agit d’une petite maison à un étage qui fait partie d’un ensemble résidentiel. Ce qui veut dire qu’il y a des voisins mitoyens des deux côtés. Je ne me souviens d’aucun bruit venant de ce côté, la totalité du complexe était extrêmement calme. Côté rue il n’y avait que le bruit des skate-boards des enfants qui jouaient le week-end et les bips - plutôt sonores – des commandes à distances des voitures, ce qui était assez embêtant car les gens partaient de chez eux vers cinq - six heures du matin (certaines personnes ayant l’habitude de se farcir tous les jours une à deux heures de trajet pour se rendre au travail). Le bruit le plus spécifique à Glendale se produisait la nuit et était tout aussi énigmatique qu’inattendu : très puissant, il faisait penser à une locomotive à vapeur. Intriguée, je finis par découvrir qu’il y avait une voie de chemin de fer non loin et qu’à cet endroit précis elle croisait une route, c’était tout bonnement le klaxon du train – horn étant un mot plus approprié pour décrire ce son-. Je n’ai plus jamais entendu quelque chose de semblable par la suite car lors de mon deuxième séjour, les circonstances ont fait que je me retrouvai à louer la maison d’une amie d’une amie à Studio City.  Il s’agissait également d’une townhouse dans un quartier où pratiquement tout le monde travaillait dans le cinéma.

  A peine arrivée, je remarquai un chantier à proximité. On construisait un immeuble de quatre étages, entièrement en bois. Je devinai immédiatement ce que cela voulait dire : point de grasse matinée. Et effectivement chaque jour de la semaine je me réveillais dès 7 heures au son de marteaux qui frappaient les panneaux de bois aggloméré. Au début ce n’était guère un problème puisque sujette au décalage horaire j’étais sur pieds dès cinq heures du matin mais progressivement c’est devenu de plus en plus ennuyeux.

  Moi qui au début avais considéré ces constructions en bois d’un air supérieur : 1.) venant d’un pays où la brique est reine - ne dit-on pas que « le Belge a une brique dans le ventre » ? pour signifier que les Belges on l’immobilier pour investissement de prédilection.. 2.) Comment pouvait-on dépenser plusieurs millions de Dollars pour une baraque en bois - même celles de Beverly Hills sont en bois-. Je finis par en mesurer les avantages : des chantiers rapides et peu dérangeants. On ne démolit pas, on démonte et pour construire, quelques clous suffisent et croyez-moi, il y a une sérieuse différence entre des coups de marteau et le bruit d’un marteau piqueur ou même d’une foreuse.

  Côté voisins, j’eus la très désagréable sensation d’être une chèvre même outre l’Atlantique. Le bruit ne me lâcherait donc jamais. Alors qu’en face de chez moi, il y avait des voisins hyper calmes que l’on ne voyait pratiquement jamais et n’entendait pas davantage, juste à côté de moi vivait une jeune femme plus ou moins bizarre qui écoutait bruyamment la télévision. Mais lorsque je dis bruyamment, c’est vraiment bruyamment : les fusillades et les concerts rocks comme si vous y étiez. Etrangement, le son montait de plus en plus vers dix heures du soir pour culminer en un bouquet final vers minuit, comme si elle s’endormait devant la télévision avec le doigt appuyé sur le bouton son de sa télécommande.

  J’essayai de supporter les choses sans rien dire pendant quelques temps, mais j’avais beau fermer toutes les portes qui pouvaient atténuer le bruit, rien n’y faisait.

  Finalement je décidai d’appeler la propriétaire à la rescousse. Je lui exposai le problème en avouant que je ne savais pas comment gérer la situation. Je savais qu’en Europe lorsque l’on disait à quelqu’un qu’il dérangeait, il se mettait à déranger encore plus, mais j’ignorais comment réagissaient les Américains dans un cas pareil. Elle promit de s’en occuper et déclara qu’elle rappellerait plus tard. Lorsqu’elle le fit, elle m’annonça qu’un voisin en charge de la copropriété allait parler à cette dame qui apparemment avait un problème d’audition. Le problème fut réglé le jour même : plus de télé qui hurlait. C’est ce que l’on appelle l’efficacité américaine. Dans un pays où le client est roi, le propriétaire se doit d’écarter tout trouble de jouissance dont aurait à se plaindre son locataire. Une notion qui s’est étrangement perdue sur le vieux continent (ou qui n'a jamas existé, surtout en Belgique où le client ne vaut rien). Le capitalisme a quand même du bon...

  De l’autre côté, j’avais des voisins mexicains, ce qui faisait très couleur locale. Surtout lorsque ledit voisin avait des poussées de mariachis a cinq heures trente du matin (heure à laquelle il se levait pour aller travailler). J’eus l’impression d’être Jean-Paul Belmondo dans Le Magnifique.

  Je présageais le pire pour les fêtes du Nouvel An, mais il n’en fut rien. Les mariachis furent un cas isolé qui ne se reproduisit plus. Sans doute un coup de blues dû au mal du pays…

  A Los Angeles, c’est surtout du ciel que viennent les ennuis sonores. L’aéroport de Burbank était tout proche, et les avions décollent pratiquement au rythme d’un par minute. Connaissant l’état de la flotte aérienne des lignes internes, je m’attendais tout le temps à ce qu’un réacteur me tombe sur la tête. Mais ce sont surtout les hélicoptères de la Police qui quadrillent la ville en permanence qui dominent le paysage auditif. Il suffit que quelque chose se passe sur une autoroute ou qu’un délit soit signalé pour que tout de suite un hélicoptère soit dépêché sur place, talonné de près par l’hélico de CBS News (les paparazzi de l’info). Ils me réveillaient pratiquement toutes les nuits. Le pire c’est qu’ils sont capables de faire du sur place pendant une bonne dizaine de minutes. J’avais beau les envoyer mentalement au diable, rien n’y faisait. Armés de puissants projecteurs, ils traquent les fuyards jusque dans les moindres recoins de la ville.

  Lorsque ce ne sont pas les hélicoptères, ce sont les voitures de Police qui filent toutes sirènes hurlantes sur les grands boulevards environnants, juste pour nous rappeler que la ville n’est pas aussi sûre que l’on pourrait finir par le croire et qu’il n’est jamais très indiqué de dormir sur ses deux oreilles. Mais le bruit qui surclasse tous les autres est celui des sirènes de pompiers : absolument impressionnant. Lorsque l’on sait que toutes les maisons sont en bois et qu’elles peuvent cramer en dix minutes, on comprend le branle bas de combat qui accompagne chaque alerte à l’incendie. La première fois où j’ai entendu le bruit d’une sirène de camion de pompiers j’ai bien cru à la fin du monde. Personne n’oserait se mettre en travers de leur chemin dans ces conditions.

  Une autre particularité à Los Angeles est la rapidité d’exécution des travaux. Lorsque je découvris qu’il allait y avoir des travaux de réparation de la toiture chez nous, je fus assez ennuyée que cela tombe juste pendant mon séjour (toujours la chèvre) mais une fois de plus je fus étonnée des usages locaux. Un camion débarqua un groupe de mexicains. Une journée chrono pour arracher le revêtement existant. Une autre journée pour poser le nouveau et hop, les travaux étaient terminés. Pareil pour les jardins. J’ai vu des jardiniers transformer un champ de bataille en un jardin ordonné en deux jours, pose du gazon comprise.  Il est rare de voir un jardinier rêvasser sur sa pelle en fumant une cigarette. Dans ce pays, on est là pour travailler et comme la nuit tombe assez tôt en hiver, on a intérêt à se dépêcher. Résultat si bruit de travaux il y a, il ne dure jamais très longtemps.

 

  Par la suite j’ai trouvé une résidence très bien située dans le coeur de Los Angeles. Elle est tellement bien située que j’y suis retournée plusieurs fois. Son seul inconvénient est qu’elle se trouve sur un grand boulevard, mais les appartements qui donnent vers les jardins intérieurs ne le savent même pas. Le complexe étant composé de cinq immeubles j’ai fini par apprendre par cœur les plans et les numéros des appartements. Ainsi dès que l’on me proposait un appartement au téléphone je savais quel genre de bruit y sévirait. Pour l’un c’était la piscine et les enfants qui sautaient dedans à tout moment en poussant des cris stridents, pour l’autre la porte en fer donnant accès à la piscine et qui se refermait avec un son métallique – même pendant la nuit car certains faisaient des raccourcis par la piscine en rentrant tard le soir - ou encore la porte d’entrée de l’immeuble que les gens laissaient claquer sans ménagement. Il fallait aussi se méfier des entrées des garages souterrains et de l’entrée arrière débouchant sur une voie intérieure qui souffrait d’un va et vient quotidien de camions de déménagement et de livraison. Vous me direz qu’avec autant de critères il était pratiquement impossible de trouver quelque chose. Eh bien pas du tout. Il y avait de nombreux patios et des jardins intérieurs traversés par de petits chemins.

  J’étais assez contente car la résidence était pourvue d’un poste de surveillance à l’entrée et que dès que certains jeunes se permettaient de faire la bringue au-delà de l’horaire autorisé, il suffisait de téléphoner à la sécurité qui dépêchait (ça leur prenait quand même 15 minutes) quelqu’un sur place pour les rappeler à l’ordre. Inutile de préciser que je l’ai fait plusieurs fois. Ceci n’empêchait pas cependant l’inconfort des gens qui téléphonaient au moyen de leurs portables sur la terrasse car à l’intérieur point de réseau. Les américains ont des voix incroyablement fortes qui portent très loin. C’est absolument fou. On se demande d’où ils sortent une telle puissance : fortes et nasillardes. Les filles parlent presque toutes comme Donald Duck : gna gna gna gna gna. Je dis toujours que pour parler Américain il suffit de parler anglais en se pinçant le nez.

  Pour ce qui est de l’intérieur des bâtiments, on  a beau être dans du bois, je n’ai jamais entendu un bruit de conduites d’eau ni des claquements de portes, tout est comme atténué. Il y a juste le bruit des pas lorsqu’on a un appartement au dessus de soi car le sol est beaucoup plus flexible que quand il s’agit d’une dalle de béton, mais j’y reviendrai plus tard…

  J’étais donc assez satisfaite de l’endroit, jusqu’au jour où la fille de la réservation a voulu se montrer très gentille et me faire une grande faveur en me donnant un bel appartement au dernier étage (voir la remarque précédente). J’avais pourtant précisé plusieurs fois que je ne voulais rien d’autre qu’un appartement intérieur. Qu’est-ce que je vois en arrivant ? Vous le devinerez : l’appartement donne sur le boulevard super bruyant. Et ce n’est pas tout…devinez quoi encore ?!!! La caserne de pompiers !!! Au secours ! Vous savez ce que cela veut dire : alertes au feu jour et nuit et tous les camions qui sortent en une fois sur le pied de guerre. Le cauchemar absolu. Evidemment quand je lui ai téléphoné atterrée, la fille était des plus confuses mais évidemment ils n’avaient rien de libre pour pouvoir me faire déménager.

  Donc voilà j’ai survécu aux pompiers mais boules Quies obligatoires pour dormir, et je ne compterai pas le nombre de fois où j’ai été réveillée violemment en plein milieu de la nuit. C’est du lourd…très, très violent.

  En parlant de pompiers il y a encore un autre phénomène extrêmement désagréable à prendre en compte dans ce genre d’immeuble : l’alerte au feu. Comme à Los Angeles ils sont obsédés par le feu, il y a des détecteurs de fumée dans toutes les pièces. Le problème c’est que ces détecteurs sont tellement sensibles que si vous faite la cuisine et laissez brûler quelque chose, branle bas de combat vous déclenchez toutes les sirènes et les pompiers doivent venir inspecter les lieux et s’assurer qu’il n’y a pas de véritable incendie. Très bien, mais le bruit des alarmes est tellement strident qu’il vous arrache les tympans. Et pas moyens d’y échapper, ça hurle partout. C’est pourquoi j’ai des boules Quies partout dans l’appartement et la première chose que je fais est de me précipiter dessus pour les enfoncer les plus loin possible dans le conduit auditif. Je ne sors même plus en cas d’alerte car j’ai appris que de feu il n’y en a jamais juste quelqu’un qui a fait brûler son plat.

  Au désagrément de la caserne de pompiers il a fallu ajouter un bruit que nous n’avons pas tellement l’habitude de connaître en Europe : les climatiseurs.

  La plupart des maisons et appartements à Los Angeles sont chauffés et refroidis à l’air soufflé. C’est à dire à l’électricité. Il apparut qu’au dessus des derniers étages se trouvaient tous les moteurs des circuits de conditionnement. C’est ainsi que tôt le matin ou tard le soir nous étions réveillés par les vibrations de ces moteurs. C’était insupportable et lorsque cela durait une bonne demie heure cela me rendait folle. On en a averti le service de maintenance qui est passé vérifier l’installation car normalement elle n’était pas sensée produire autant de bruit. Il s’avéra que c’était le moteur de l’appartement du dessous. Le locataire était absent mais son thermostat était resté réglé automatiquement et se déclanchait régulièrement le matin et pendant la nuit. Pas moyen de faire grand chose avec ça car ils n’avaient pas l’autorisation pour s’introduire dans l’appartement en son absence.

  Plus de dernier étage S.V.P.

 

  J’allais encore me mordre les doigts par la suite car ce que j’ai connu l’année dernière était un cran au dessus de tout ce que j’avais pu expérimenter jusque là. Je me suis retrouvé dans un appartement au deuxième et avant dernier étage. A mon arrivée tout avait l’air bien car les gens au dessus étaient partis. Je pensais que l’appartement était peut-être inoccupé car cela arrive souvent. Très vite je découvris de quoi serait fait mon séjour : de la musique rap à fond à partir de dix heures du soir et des gens lourds qui sautaient sur le sol, des cris et des rires hystériques à gorge déployée.

  La première nuit, je me suis réveillée ahurie avec l’impression que le plafond s’écroulait sur ma tête et que quelqu’un allait passer au travers pour atterrir sur mon lit. OK, peut-être que c’était occasionnel, peut-être fêtait-on un anniversaire. On n’a rien dit car après tout on n’était pas les seuls incommodés. Les appartements autour devaient aussi souffrir. Que quelqu’un d’autre se plaigne. Personne ne l’a fait. Cela a duré jusqu’à deux heures du matin.

  La nuit suivante, même topo. Je suis réveillée par la musique et des sauts pieds joints (comme si quelqu’un sautait d’une chaise par terre). J’ai vraiment l’impression que le plafond va s’écrouler. Je téléphone à la sécurité pour me plaindre. Mais téléphoner à la sécurité c’est allumer la lumière pour trouver le numéro et parler à anglais  un mexicain et essayer de comprendre ce qu'il dit. Après ça plus moyen de dormir. En plus c’était la nuit du passage à l’heure d’été donc j’étais complètement décalée.

  Après ces incidents j’ai commencé à me demander quelle bande de sauvages habitait au dessus de chez moi. J’ai commencé à mener mon enquête. L’un des types téléphonant un jour sur la terrasse j’ai jeté un coup d’œil discret et compris tout de suite ce voix terriblement fortes et ces rires démesurés : c’étaient des blacks.

  Par la suite, un jour en sortant de l’immeuble j’ai croisé une fille - également black avec des cheveux frisés et carrossée comme un bull - qui parlait dans son portable à voix tellement haute et arrogante que je me suis dit que ce ne pouvait qu’être elle. D’après ce que j’ai pu encore rassembler comme informations, l’appartement au dessus de moi était un duplex et ils étaient deux couples à se le partager. Donc manque de chance, juste au dessus de moi il n’y avait pas une simple chambre à coucher mais un living.

  Je me suis d’abord rendue dans le bureau de management du complexe pour leur dire que le bruit se reproduisait pratiquement tous les soirs, que c’était inacceptable. Le type – un jeune loup de l’immobilier – m’a regardé tout le long avec un air qui disait ostensiblement : qu’est-ce qu’elle vient m’emmerder ici avec son histoire. En effet la société (A) à laquelle je loue l’appartement meublé est différente de la société (B) qui possède le complexe. J’étais cliente de la société A. Mes voisins étaient clients de la société B. Le type du bureau de location ne semblait pas trop vouloir se mouiller avec ses clients pour moi. Il m’a vaguement promis qu’ils allaient leur glisser un mot. Ce qui n’a pas eu l’eure de me satisfaire. J’ai donc téléphoné à la société A (qui a vraiment un service clientèle irréprochable) pour leur dire que je n’étais pas contente : ni de l’appartement, ni de la mollesse avec laquelle la société B comptait gérer ce problème. La société A leur louant quand même une centaine d’appartements ils auraient plus de poids que moi. Et j’ai ajouté que je voulais impérativement déménager dans un autre appartement. Là je suis tombée sur une fille absolument adorable qui bien que ne pouvant pas me proposer d’autre appartement pour l’instant (sauf à des endroits où je savais que j’aurais encore plus de bruit) s’est vraiment coupée en quatre pour résoudre mon problème. Elle m’a incité à appeler la sécurité à chaque fois que ces gens feraient du bruit mais je lui ai fait remarquer que ces gens marchaient et sautaient comme des mastodontes et que je ne pouvais pas appeler la sécurité à chaque fois qu’ils faisaient un pas. J’ai même remarqué par la suite que la fille avait pris l’habitude quand elle dévalait les escaliers de son appartement d’ignorer les deux dernières marches et de sauter à pieds joints dans un grand boum.

  Donc pour déménager il fallait que j’attende et en attendant  il fallait que j’appelle la sécurité. Ce que j’ai encore fait à trois reprise. Je mettais carrément le téléphone sur le mur pour prouver au type qu’il y avait du bruit car parfois après avoir poussé le volume de leur chaîne ils arrêtaient d’un seul coup. Il suffisait que le type arrive à ce moment là et en déduise qu’il était victime d’une emmerdeuse et d’une fausse alerte. La société A à quand même alerté la société B qui a été obligée de produire une lettre d’avertissement. On m’a appris que plusieurs avertissements conduisaient à l’expulsion. Les choses se sont un peu améliorées du point de vue de la musique et on aurait dit que les femmes étaient un peu plus calmes quand les hommes étaient absents.

  Je n’ai jamais déménagé car les locataires de l’appartement que l’on m’avait promis on décidé d’allonger leur séjour. Mais avec ces gens là, j’ai vu de tout : y compris de faire sécher des baskets dans le sèche linge à deux heures du matin, ça fait : badaboum, badaboum, badaboum. Ces gens ne dormaient quasiment pas et je ne pouvais même pas me venger en leur rendant la pareille car ils étaient debout dès six heures du matin . Une fois de plus on ne peut que s’extasier sur autant d’énergie, peut-être aidée d’un peu de poudre…

  Si les blacks m’empêchaient de dormir le soir, le matin ce qui me réveillait, c’étaient les corbeaux. Je vous rassure tout de suite sur le fait qu’Alfred Hitchcock n’était pas aussi génial que vous pourriez le croire. Ce n’était pas si difficile d’inventer le film Les oiseaux. Il a juste vu une rue de Los Angeles à la tombée de la nuit. Certaines sont envahies de ces oiseaux noirs. Donc voilà : trois corbeaux me mènent la vie dure à 6 heures du matin. Ils s’introduisent dans les jardins, se perchent sur un arbre et se racontent leur vie. Attention, ce sont des corbeaux américains : ils ont des voix dix fois plus puissantes que nos malheureux corbeaux européens. Un jour n’y tenant plus je me suis ruée dans la cuisine, j’ai rempli une casserole d'eau, je suis sortie sur la terrasse et j’ai vidé la casserole sur le palmier d'en face. Wouah, le corbeau : outré, furieux. Il a détallé en me traitant de tous les noms et entraînant ses comparses. Résultat : la paix pendant trois jours, mais après il sont revenus. Le stratagème a réussi encore à trois reprises avec une grande serviette de bain mais après fini, ils ont compris : oh, c’est rien, juste la folle furieuse gringo là. Laissons la s’agiter elle finira bien par se calmer... Et il était vrai que c’était très embêtant d’avoir à se lever et à sortir parfois dans la fraîcheur de la matinée pour faire des grands moulinets avec les bras. Impossible de dormir après ça. Il était nettement plus facile d’enfoncer des boules Quies dans ses oreilles et de les laisser tranquilles.

  Une fois de plus j’avais l’impression d’être la seule à me plaindre jusqu’au jour où je me suis trouvé une amie. Elle habitait en dessous de chez moi mais au rez-de-chaussée, d’origine grecque elle venait de Chicago pour prendre des cours de comédie. Elle m’a rassuré sur le fait qu’elle entendait les blacks jusque chez elle. J’appris qu’elle aussi se plaignait beaucoup auprès de la copropriété à cause d’une fille qui habitait en face de chez nous et qui passait ses journées à chanter. Nous plaisantions qu’elle s’entraînait pour The Voice, car apparemment cela faisait des mois qu’elle s’égosillait à chanter constamment la même chanson. Personnellement, je l’entendais mais elle ne me dérangeait pas tant que ça. Ma collègue du rez-de-chaussée par contre recevait le produit de ses cordes vocales directement dans son appartement et ne pouvait même pas ouvrir sa fenêtre. Elle se plaignait aussi de sa voisine du dessus que je n’entendais absolument pas mais qui paraît-il laissait son portable allumé par terre en mode vibreur, et s’en servait comme réveil. Donc dès que son portable sonnait, le plafond en dessous vibrait.

 

  Ce fut la première fois que j’éprouvai un certain plaisir à quitter l’endroit. Il est toujours agréable de ressentir la liberté de pouvoir échapper à l’emprise de personnes qui ont juré de vous pourrir la vie, car les blacks nous avaient également repérés et s’amusaient à faire des choses exprès. Je ne suis plus retournée depuis dans ce complexe et je ne sais même pas si je le ferais. J’ai définitivement compris que peu importe l’endroit, on ne peut pas trouver le bonheur dans un appartement. Dès qu'il y a un voisin c'est le merdier.

 

 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 15:27

Vendredi après-midi c’était la folie point de vue circulation avant le départ en week-end. Des voitures les unes après les autres. La radio annonçait que les autoroutes commençaient à bouchonner en direction de la mer et des Ardennes.Nos voisins du dessous sont sortis et bien sûr sont rentrés quand j'ai décidé d'aller dormir donc je me suis farci des coups dans les murs et des claquements de portesjusqu'à ce qu'ils décident d'aller enfin se coucher.

 

Samedi je croyais que ce serait calme car peu de circulation le matin. C’était sans compter sur un voisin qui à nouveau inopinément s’est mis à faire des travaux chez lui toute l’après midi jusqu’à près de six heures. Des coups dans les murs à la massue comme si on démolissait un mur. Je n’arrivais pas à déterminer d’où cela venait car on aurait dit un étage supérieur. Finalement j’ai été mener mon enquête et fini par déterminer que ça venait de chez les turcs qui se sont installés récemment deux étages plus haut sur l'autre palier mais j’avais du mal à le croire puisque leur appartement à été entièrement remis à neuf avant leur arrivée. Ils n’avaient pas à intérêt à recommencer le dimanche car ça ne se passerait pas ainsi. On est allés se plaindre chez la doyenne de l’immeuble qui a confirmé qu’effectivement si cela recommençait demain on irait les rappeler à l’ordre.

Le soir les voisins du dessous sont à nouveau partis. Je trouvais le calme un peu anormal alors j'ai attendu jusqu'à minuit car j'avais peur d'aller me coucher et de les voir débarquer juste au moment où je tenterais de m'endormir. C'est exactement ce qui s'est passé. Après minuit j'en avais mare d'attendre donc j'ai décidé de tenter le coup. A peine couchée j'entends la porte du garage. Et voilà: une demie heure à écouter les portes, les trucs qui tombent par terre, la douche....

 

Dimanche. Pas de bruit de travaux. Ils ont encore été corrects. Par contre dimanche c’était le Marathon de Bruxelles et ma rue débouche sur un boulevard par où passe le marathon. Ce qui veut dire qu’elle et barrée au feu. Une barrière annonce déjà au début de la rue qu’elle est sans issue et que l’accès en est réservé aux riverains. Non, tout le monde doit passer outre pour se rendre compte en bout de rue qu’elle est vraiment sans issue. Donc tout le monde tourne et manœuvre devant chez moi toute la matinée. Si j’avais pu avoir une banderole disant : "vous ne savez pas lire ?" Je l’aurais accrochée à la barrière devant chez moi.

Ensuite les premiers sportifs commencent à passer et pendant une bonne heure on aura droit aux cris d’encouragement et des tambours de supporters qui se sont postés sur le parcours. Et après tout cela les camions à ordures et de nettoyage qui doivent ratisser le boulevard. Sans parler des ambulances et de la police. Super calme le dimanche ! Franchement je trouve qu’un marathon comme ça ne sert à rien. Juste à polluer un peu plus la planète.

 

Lundi. J’aurais pu me dire : pas de travaux, pas de marathon. Eh bien aujourd’hui, dès 6 heures du matin l’aéroport à commencé à envoyer tous les avions en décollage par ici. Cela devait faire un avion toutes les trois minutes. J’avais encore jamais vu/entendu ça.

D’abord j’en ai profité le matin pour aérer vu qu’il fait chaud pendant la journée mais le bruit était démentiel, comme amplifié par je ne sais quoi. Voiture après voiture plus motos, ponctué d’avion après avion. J’ai fini par en avoir tellement plein la tête qui j’ai fermé toutes les fenêtres. Ensuite quelqu’un a commencé à tailler une haie dans un jardin. Je suis sortie me promener (aussi car pendant la journée il fait trop chaud) et là à nouveau : avion, avion, avion. J’ai également découvert que certaines rues plus loin ont encore plus de bruit car les avions sont encore plus bas et passent carrément au dessus de leurs maisons. Au parc idem : avion sur avion. Cela à duré jusqu’à trois heures de l’après midi et maintenant c’est redevenu calme. L’aéroport de Bruxelles est connu pour avoir comme défaut majeur d’avoir été construit trop près du centre ville. Avant je n’en avais pas autant conscience car j’habitais à l’autre bout de la ville. Il est vrai que certains matins j’observais le même phénomène de trafic aérien mais les avions étaient nettement plus haut dans le ciel.

Pour l’instant un peu de répit mais je sais que princesse va se mettre au piano sous peu…Je n'ai pas eu le temps d'écrire ces lignes qu'elle s'est effectivement mise au piano...Donc je me barre...à Bientôt!

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 12:47

Occupée à travailler à mon chapitre sur Los Angeles. Pas encore fini.

 

En attendant cela m'a amusé de revoir la vidéo de ce tube des années 80 de Captain Sensible: Wot? Très dans le ton du blog:  link

 

PS: pour le bruit, c'est la routine: beaucoup de voitures. Plus de motos vrombissantes quand il fait plus beau. Et des soirs où ça claque des portes de partout à minuit.

 

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Bonjour Bienvenue Sur Le Blog Du Bruit Où Je Raconte Tous Les Bruits Que J'ai Subi Jusqu'à Présent..

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