20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 11:38

 

Tout d’abord un épilogue à la guerre du piano de mon post précédent. Tout à coup Euréka, j’ai eu une idée lumineuse. J’ai emporté mon clavier dans le living car il est juste au dessus de la chambre de la terroriste et son piano est dans son living qui est juste sous ma chambre.

Donc quand elle s’est mise au piano, M’éjectant de ma chambre je suis allée jouer dans le living et comme il y a pas mal de bruit de circulation dehors, j’ai mis le son vraiment haut (bon juste la moitié de ce que le synthé est capable de faire mais c’est déjà pas mal). Là miracle, je crois qu’ils ont compris que si je voulais je pouvais sérieusement les embêter et elle s’est calmée avec son piano.

 

Maintenant un petit épisode de changement de fenêtres qui vous donnera une bonne idée de la mentalité des proprios.

Quand on est arrivés dans cet appartement on a tout de suite dit que ces fenêtres n’allaient pas (double vitrage certes, mais vielles de trente ans). On avait vraiment beaucoup de bruit et de froid (l’hiver on est obligés de les calfeutrer avec les rideaux). Mais le proprio (un vieux notaire, vous voyez le genre…) ne voulait rien entendre : « on a déjà eu beaucoup de frais avec la rénovation, blablabla… ». Maintenant son fils a reçu l’appartement. Il vient le visiter et tout à coup il se met en tête de vouloir changer les fenêtres…au mois de janvier ( !!!) il faut plusieurs mois pour les fabriquer. On lui dit : « pas question d’avoir un chantier chez soi et des trous béants à la place des fenêtres en plein hiver ». Alors il dit au mois d’avril. Pourquoi y tient-il à ce point et si vite ? Parce qu’un fabricant lui fait un prix s’il les change en hiver. Nous on  a dit niet car ils nous ont laissé trois hivers comme ça et maintenant juste pour faire des économies il veut vite tout changer (et je ne vous dis pas combien on paye de loyer car ça équivaut à un salaire moyen). Nous on devra déménager nos meubles, supporter le chantier  tout nettoyer après, alors qu’on déménage quelques mois plus tard et qu’on n’en profitera pas ! Ca profitera au prochain locataire et tout le merdier est pour nous. On a dit qu’il n’avait qu’à changer ses fenêtres après notre départ mais il a déjà signé le bon de commande sans nous en parler et maintenant il nous accuse de ne pas avoir été honnêtes et de ne pas lui avoir dit assez clairement qu’on ne voulait pas de ce changement de fenêtres. Ahhh, je déteste les proprios, ça ne pense qu’à son petit intérêt financier et votre confort pour le prix que vous payez  ils s’en moquent.

 

Autre sujet de préoccupation, le créneau horaire du lever et du coucher de mes voisins : tout le monde va se coucher entre 11 heures et minuit et tout le monde se lève entre 6h30 et 8h30. C’est là qu’il y a le plus de bruit. Si vous voulez avoir la paix, impossible d’aller dormir avant minuit et mieux vaut se lever à six heures. Hier j’ai essayé de faire le contraire. J’étais crevée donc j’ai essayé de m’endormir à 10h 45. Impossible. La petite vieille à côté s’est rappliquée avec sa canne qui fait tellement de bruit sur le sol, elle tire sa chaise, elle descend ses volets. En plus ces derniers temps elle est devenue insomniaque.

Partout dans l’immeuble j’entends des portes qui claquent, des coups dans les murs. Les Boules Quies sont totalement inefficaces pour ce genre de chose. Ou bien c’est moi qui les mets mal. A propos si quelqu’un connaît la meilleure méthode pour porter des Boules Quies n’hésitez pas à lisser un commentaire.

Le matin le bruit est pareil que le soir : les douches, les portes qui claquent et les coups dans les murs. A cela il faut ajouter la porte générale du garage et les portes en fer des boxes des certains autres locataires qu’ils font claquer sans ménagement. C’est tellement agressif.

 

L’appartement est joli, on a de beaux parquets, de beaux murs et parfois je me dis que je suis folle de vouloir partir mais chaque matin et chaque soir, je me dis que c’est la seule solution.

 

Encore une chose : vu sur Stylia dans les maisons de méditerranée, une italienne qui a une maison à Ibiza, dans la nature, sans voisins. Elle a des chiens, des oiseaux et un vaste jardin avec des orangers et des citronniers. La mer est en contrebas. Que c’est beau ! Voilà tout ce que je peux vous souhaiter pour l’année prochaine à vous tous collègues des villes qui souffrez dans les appartements.

 

 

 

 

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 10:57

La situation est la suivante : toute la semaine dernière mes voisins du dessous m’ont empêchée de dormir. Tous les jours à 23h ils sont rentrés, ont commencé à claquer les portes, à faire coulisser les portes bruyantes de leurs placards, à prendre des douches et à (systématiquement tous les jours) faire tomber leur savon dans la baignoire. Est-ce que cela vous arrive à chaque fois que vous vous lavez de faire tomber votre savon dans la baignoire (à 23h30) ? A mon avis la réponse est non à moins de le faire exprès. Ce petit manège durait jusqu’à minuit. Si bien que j’étais comme Belmondo dans Joyeuses Pâques : « tu m’as coupé mon premier sommeil ». Impossible de fermer l’œil avant une heure du matin. Et le problème avec ces gens c’est qu’ils dorment très peu et à 6h30 ils sont déjà réveillés, moi aussi par la même occasion.

Cela en est devenu risible : sachant qu’ils allaient me faire le coup j’attendais qu’ils rentrent mais 23h passées rien, le calme. Au moment où je me dis que la voie est libre et que je décide d’aller dormir : la porte du garage qui s’ouvre ! C‘était chaque fois au moment où j’allais me coucher !

Je les ai maudits jusqu’à la dixième génération mais j’ai fait avec. Par contre là où j’ai pété les plombs c’est ce week-end. La terroriste s’est mise au piano vendredi soir en rentrant de l’école, et la nouvelle mélodie du jour ce sont les chariots de feu. OK, je passe dans le living et j’attends patiemment qu’elle se lasse et arrête la torture. Lorsqu’elle a fini, je retourne dans la chambre et je me mets à jouer à mon clavier mais avec le son au minimum pour que personne ne m’entende. J’entends la mère qui court sur ses talons et s’en va, j’entends la porte du garage et j’en déduis qu’ils sont partis. Eh bien non, à peine sa mère partie, la terroriste se remet au piano. Vous savez ce que ça veut dire ? Cela veut tout simplement dire que quand ses parents sont là elle joue moins parce que ça les dérange mais quand ils sont partis elle se met au piano parce que cela ne dérange que les voisins. C’est le genre de sans gêne et de manque de respect pour les autres qui me mets hors de moi. Donc j’ai augmenté le son de mon clavier pour couvrir le sien et j’ai continué à jouer. La petite saloperie s’est mise à jouer comme une forcenée non stop tous les trucs les plus lourds et les plus bruyants qu’elle connaissait. Elle m’a forcé à arrêter car je ne vais quand même pas me battre avec une morveuse de 13 ans. Petite peste!


Samedi après midi elle s’est à nouveau mise à jouer comme une folle. Quand elle a fini je me suis mise au clavier et dès qu’elle a entendu que je jouais elle est repartie au quart de tour pour un round. Là j’ai carrément pris mon clavier et je l’ai transporté dans le living.


Dimanche matin je suis sortie et quand je suis rentrée l’après-midi comme par hasard elle jouait du piano. Je la soupçonne fortement d’avoir vu arriver la voiture car sa chambre donne sur la rue et de s’être ruée sur le piano.

Là l’intention négative m’a vraiment énervée. On a mis la machine à laver car la salle de bains est pratiquement au dessus de leur living et le bruit du moteur de la machine est très embêtant. Quand elle a arrêté de jouer, on a décidé de la chasser de sa chambre qui est sous notre living et on lui a mis Lang Lang à fond avec le haut parleur contre le mur (je savais que le voisin du dessus était parti). Du Beethoven en plus, un truc super lourd. Moi ça m’était égal, je faisais la cuisine…donc ce qui se passait dans le living….

J’ai entendu quand même un peu d’agitation en bas.

Mais comme elle est à moitié libanaise et que les arabes du Middle East doivent toujours avoir le dernier mot, elle a dû récidiver le soir vers 18h et s’est remise au piano avec ses Chariots de feu pour bien montrer que c’est elle qui décidait. La pauvre elle va encore beaucoup écouter Lang Lang, surtout en période d’examens. Elle finira dégoûtée par le piano !

Tout ce que j’espère c’est que à vouloir nous embêter elle finira par embêter quelqu’un d’autre qui en aura mare et ouvrira sa bouche pour émettre quelque protestation. Mais la guerre est déclarée, je réserve toutes mes activités bruyantes pour quand ils seront en famille à la maison. Je profite de son absence pour travailler maintenant qu’il fait calme.

La seule chose que l’on peut souhaiter à des gens comme ça c’est de tomber sur de voisins aussi insupportables qu’eux.

Quelqu'un a-t-il encore une suggestion d'activité bruyante et dérrangeante? A part forrer des trous dont je n'ai nulle besoin...

 

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:13

 

 

Mercredi la Une (belge) a diffusé un reportage sur le bruit. Je l’ai retrouvé sur leur site internet donc vous pourrez le visionner ici si cela vous intéresse:

http://www.rtbf.be/video/detail_questions-a-la-une-medecines-naturelles-nos-oreilles-en-danger?id=1775966

 

Il y a un sujet (très intéressant aussi) sur les médecines douces donc si vous voulez sauter celui-là il faut déplacer le curseur environ vers le milieu.

 

Dans ce reportage on parle surtout des acouphènes, de l’hyper-accousie ainsi que des ravages provoqués par la musique à plein tube et les écouteurs. J’ai donc décidé de vous parler de mon expérience avec ces sujets.

 

Dans mon cas particulier cela se résume à : c’est la faute à Bowie. Oui, David Bowie.

 

Pour commencer je dois vous dire que j’ai de faibles acouphènes et une faible hyper accousie.

Les acouphènes sont supportables. J’ai un peu l’impression que c’est héréditaire car vers 40 ans ma mère a commencé à se plaindre du fait qu’elle entendait un son aigu continu dans les oreilles. Elle a consulté plusieurs médecins qui n‘ont pas pu l’aider jusqu’à ce que l’un d’entre eux lui dise : « il n’y a rien à faire avec cela, la seule chose que vous puissiez faire est de ne pas les écouter sinon ça vous rendra folle ». C’est ce qu’elle a fait et elle vit très bien avec. Ma mère attribue cependant, ses acouphènes au fait que quand elle a été jeune et très malade elle a été traitée avec un médicament qui avait comme effet secondaire d’endommager l’oreille interne. Mais rien n'a été réellement prouvé.



En ce qui me concerne, il y a un son aigu qui n’est pas insupportable mais qui est bel et bien présent. Je ne l’écoute pas, je remarque simplement que parfois il est plus faible et parfois plus prononcé. Ce qui me fait croire qu’il peut être lié à ma tension artérielle.

Cet été par contre cela m’a joué des tours car quand j’allais dormir j’entendais constamment un moustique. Je me mettais à la chasse au moustique et je ne trouvais rien. Donc je laissais tomber en me disant que je verrais bien le matin si je serais piquée et…rien : pas la moindre piqûre. J’ai fini par comprendre que c’était l’acouphène qui me jouait des tours ou alors c’était l’hyper-accousie qui me faisait entendre un son dans le circuit de chauffage de l’immeuble. Je ne sais pas. En tout cas quand un vrai moustique m’a chargée j’ai vu la différence et je l’ai reconnu. Le son était nettement plus élevé.

 

A Los Angeles dans un magasin de vitamines j’ai trouvé un complément alimentaire qui s’appelle RING STOP. Il est à base d’homéopathie. Selon les instructions il fallait en prendre 2 capsules 2x par jour pendant 3 à 6 mois et c’était assez cher, donc je n’ai pas poursuivi la chose assidûment et je ne peux pas vous faire part d’un quelconque résultat. Mais bon si jamais il y a parmi vous des gens qui sont à bout et sont prêts à y mettre le prix pour tenter la chose voici le site de la société : www.enaturalcare.com/hearing.html  . Ils disent que ça marche aussi pour l’hyper-accousie

 

Pour ce qui est de mon hyper-accousie, elle est faible mais malheureusement, je dois compter avec.

Je ne peux pas incriminer les boîtes de nuit, je n’y suis allée que deux fois dans ma vie pour environ deux heures. Des anniversaires de copines, mais je suis la première à avoir quitté les lieux, les jambes à mon cou.



Je ne peux pas incriminer les concerts et les festivals de musique car je n’ai été à un méga concert qu’une seule fois dans la vie. C’était David Bowie à Paris (La Courneuve) et ça vaut la peine de le raconter.

Alors voilà : boum ça m’est tombé dessus comme ça, je suis devenue une fan totale de David Bowie. Alors quand Bowie a donné un concert à Paris à la Courneuve (ça devait être en 1990 ou quelque chose comme ça), ma mère s’est dévouée pour me faire plaisir et m’a accompagnée. On avait une nouvelle voiture donc pas question de s’aventurer en banlieue parisienne avec elle. On a logé à Paris et on a pris le RER pour la Courneuve. L’après-midi tout s’est bien passé, on est bien arrivées. On s’est trouvé une bonne place devant la tribune VIP. La parc départemental de la Courneuve était juste un vaste terre plein. Il y avait déjà pas mal de bruit, des haut-parleurs énormes qui crachaient des décibels. Je ne me souviens absolument pas du groupe qui jouait. On s’est mises dos à la scène car on recevait toutes les vibrations dans le plexus solaire.

Bowie est arrivé – en hélicoptère (!!!) – avec presque deux heures de retard (vous comprendrez ce que ça voulait dire plus loin). Le concert était super mais le son est encore monté d’un cran. J’étais loin de la scène mais quand même c’était terriblement puissant. Pour mieux voir le spectacle, j’ai passé toute la soirée assise sur une barrière nadar….ce qui fait que encore une semaine après cela m’était très douloureux de m’asseoir sur mon postérieur….

Le concert a fini vers une heure du matin. Bowie est reparti en hélicoptère (!!!!) et nous ???? La catastrophe.

On ne savait pas que le métro fermait à minuit !!!! Certaines personnes ses sont installées très zen sur les marches du métro décidées à attendre son ouverture. On aurait dû faire pareil. Les bus étaient pris d’assaut, les gens pendaient littéralement des fenêtres. On pouvait oublier. Il ne nous restait plus qu’à marcher jusqu’au moment où on trouverait un endroit d’où appeler un taxi, car les taxis n’en parlons pas! Et pas de GSM à l’époque….

Au début c’était faisable, il y avait une masse de gens qui marchaient vers la capitale. Mais au fur et à mesure que l’on approchait de la porte d’Aubervilliers il y avait de moins en moins de monde jusqu’à ce qu’on finisse carrément toutes seules dans la rue. Il était 3 heures du matin. Et toujours aucun restaurant ou hôtel en vue. Le cauchemar complet. On avait peur et pour cela on ne pouvait pas se permettre de s’arrêter un instant,  malgré la fatigue, car tant que vous êtes en mouvement vous vous sentez moins vulnérable. On s’est fait arrêter par une bande de jeunes qui ont essayé de nous plaquer contre un mur en nous lançant : « c’était bien le concert de Bowie ? ». Heureusement aussi bien ma mère que moi-même ne sommes pas paralysées par la peur dans les situations extrêmes et on a beaucoup d’autorité. On s’est immédiatement dégagées de toutes nos forces en répondant « ouais, ouais » et on est parties. Dieu merci, ils nous ont laissée tranquilles. Mais je ne vous dis pas comment je tremblais cinq minutes après quand j’ai imaginé ce qui aurait pu nous arriver.

On a marché jusqu’à la gare de l’Est et là : mirage, finalement un hôtel. On est rentrées et on a demandé au réceptionniste de nous appeler un taxi. Nous on habitait à côté de la Tour Eiffel. Le taxi est arrivé mais quand il a commencé à nous promener dans les tunnels sous la Seine on a vraiment cru qu’il allait nous débarquer dans un coin sombre et nous zigouiller. Après ce qu’on venait de vivre on était sur les nerfs, ma mère et moi on s’est regardées terrifiées.

Les jours suivants je n’ai pratiquement pas pu visiter Paris. Je n’arrivais pas à aller plus loin que la tour Eiffel. Je me sentais bizarre et au niveau du plexus solaire j’avais l’impression que j’allais m’évanouir. J’étais constamment sur le point de m’évanouir. Je ne me souviens pas de mes oreilles, si j’ai ressenti quelque chose de bizarre à ce niveau. J’étais terriblement déshydratée et tout ce que j’arrivais à avaler c’était des litres d'eau froide et des salades de fruits rouges (surtout les groseilles). J’ai bien cru que j’étais fichue pour toujours mais peu à peu au bout d’une semaine c’est parti.

J’ai décidé que je ne me déplacerais plus jamais pour voir le moindre artiste en concert. Terminé !! J’ai aussi cessé d’être fan de David Bowie du jour au lendemain. Mais maintenant quand on entend parler de la dangerosité de la Courneuve et de la porte d’Aubervilliers ma mère et moi on crâne : nous on a fait ça a pied à trois heures du matin !

Il y a bien eu il y a trois ans un concert des Gipsy Kings au Cirque Royal à Bruxelles.

J’adore les Gipsy Kings alors ma mère et moi on  a décidé d’y aller. On a pris de bonnes places, au balcon du côté droit de la scène. J’ai pris des boules Quiès avec moi mais dès les premières notes j’ai compris que ce ne serait pas suffisant. A nouveau le son était poussé tellement haut (je n’avais pas pensé qu’ils allaient mettre des micros dans les guitares, je pensais – naïvement – que ce serait juste les sons naturels des guitares et des leurs cordes vocales) que j’ai compris que ce ne serait pas possible.

J’ai supporté la première chanson mais je me sentais de moins en moins confortable, les vibrations me transperçaient.

On  a quitté nos places au bout de deux chansons, les gens autour de nous nous regardaient comme si on était folles. On s’est mise à la recherche d’un endroit où les décibels seraient supportables….ha ha…et on a trouvé….dans le vestiaire !!! Authentique : j’ai passé tout le concert des Gipsy Kings assise sur le comptoir des vestiaires !!! C’était super, Jobi Joba et tout, Banboleo. Donc du concert des Gispy Kings je n’ai vu que les gens qui sortaient pour aller aux toilettes ! Un type de l’organisation nous a bien invité à aller voir la salle, tout en bas. On y est allées par curiosité c’était l’horreur : toute la salle (les murs, le sol) tremblait, on s’est enfuies et on est retournées sur notre comptoir !!! Mais bon, c’était quand même super. Mais je ne sais pas si vous remarqué une chose : on est les seules à avoir quitté les lieux car c’était intenable, tous les autres spectateurs sont restés dans ce bruit assourdissant. Est-ce qu’aucun d’entre eux ne s’est rendu compte de rien ?

Conclusion, ce ne sont pas non plus les concerts qui on esquinté mes portugaises.

 

PS : en parlant de bruit, je ne vais plus au cinéma. J’y allais avec des boules Quies mais le James Bond Casino Royale a été terrible. Déjà qu’on a une bagarre ultra musclée dès les premières images, le pire c’est l’effondrement du palais à Venise. C’est de l’ordre d’un tremblement de terre. Une fois de plus j’étais avec ma mère et on est sorties de là complètement lessivée, abruties comme si un rouleau compresseur nous était passé sur le corps. Elle était incapable de reprendre la voiture et conduire, tellement elle était sonnée. Elle a dû téléphoner à mon père pour lui dire qu’on avait besoin de se remettre et qu’on allait au restaurant. Il nous a fallu un solide repas et bon verre de vin rouge pour nous faire reprendre nos esprits. Donc maintenant, les films je les attends en DVD, au moins chez moi je choisis le son. Vous remarquerez aussi que la reine Elizabeth d’Angleterre a assisté à la première de Casino Royale – pendant le film je n’arrêtais pas de penser à elle –  mais qu’on ne l’y a plus jamais repris non plus. Maintenant, elle envoie les jeunes à sa place…

 

Ne reste plus que la troisième piste : les écouteurs sur les oreilles. C’est la piste que je privilégie mais une fois de plus il faut nuancer.

Je n’ai jamais eu d’Ipad. J’ai eu un walkman et un CD player. Je n’ai jamais utilisé le walkman dehors dans la rue car au premier essai j’ai compris que pour entendre ma musique je devrais d’abord couvrir le bruit de la rue et de mon entourage, ce qui revenait à pousser le son  à fond, ce que le bon sens ne m'a jamais permis de faire. Donc ne reste plus que l’écoute occasionnelle de la musique au travers des écouteurs, eh oui: Let’s dance ou Heroes dans les écouteurs c’est quand même génial. D’où la faute à Bowie. La dernière fois que j’ai réellement écouté de la musique dans les écouteurs avec le son un peu plus haut que le terme: "minimum", c’était il y a environ cinq ans. Des tubes des années 80. C’était génial mais en enlevant les écouteurs j’ai senti comme si mes oreilles étaient voilée. J’ai attrapé peur et je ne l’ai plus jamais refait. J’ai même viré le casque.

 

D’autres causes identifiées sont des attaques extérieures et indépendantes de ma volonté. Mon chien m’a violement aboyé dans l’oreille à au moins trois reprises et j’avais beau l’adorer, je l’aurais massacré. J’ai vraiment cru qu’il m’avait percé les tympans. C’était un petit chien avec une voix de doberman. Quand il aboyait sur quelqu’un, les gens se saisissaient car une voix aussi forte était totalement inattendue sortant de ce petit corps.

Ensuite je dois aussi blâmer une voiture de police à Las Vegas. Elle a actionné sa sirène juste en tournant l’angle de la rue alors que j’attendais pour traverser. Le son le plus violent que j’aie encaissé de ma vie – les américains sont des abrutis -. J’ai eu très peur car la gêne et l’impression d’entendre les sons voilés a duré dix bonnes minutes. Idem pour les pompiers à Los Angeles. Et je vous avoue que quand il y en a un qui passe devant moi, je me tourne dos au bruit en me bouchant ostensiblement les oreilles. J’ai remarqué que certains ont vu mon geste et ont compris qu’ils dérangeaient.

Aux Etats-Unis j’ai fini par toujours porter des Boules Quies par mesure de précaution lorsque je sortais dans la rue, y compris dans les magasins car là, la musique hurle (voir mon chapitre sur Los Angeles).

 

Donc pour conclure, je n’ai pas fait beaucoup de bêtises avec mes oreilles au cours de ma vie et encore, je constate une légère hyper-accousie qui justement m’oblige à porter des boules Quies quand je passe l’aspirateur, me rends au centre commercial ou dans des villes bruyantes comme Paris, ou encore dans des restaurants bondés où le bruit des conversations est comme un bourdonnement continu. Si avec mon mode de vie j’en suis à ce stade, j’aimerais bien savoir ce que tous les autres vont devenir. La seule chose qu’il m’est difficile de comprendre c’est quand on dit à quelqu’un qu’il prend des risques irréversibles et que comme dans le reportage il répond que tant pis, il s’amuse trop bien pour l’instant et qu’il se moque des conséquences. Après il est trop tard et quand il n’y a plus rien à faire, les gens sont malheureux car plus moyen de revenir en arrière…

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 15:00

Je ne sais pas si vous me croirez si je vous dis que je viens de passer une formidable semaine chez moi. Les vacances de la Toussaint étaient ultra-réussies => les voisins du dessous sont partis!

C'est toujours utile d'avoir des voisins jaloux. Comme on est partis en vacances pour une semaine ils ont dû montrer qu'eux aussi avaient les moyens de partir une semaine. Tout bénéfice pour nous.

 

On n'a pas pu échapper au réveil à 5h 30 le samedi matin, car il fallait bien montrer au voisinage qu'ils partaient, mais après: le rêve. Pas de piano (ce que je redoutais le plus), pas de sanitaires, pas de portes qui claquaient, pas de placards à (mauvaises) roulettes qui font un bruit du tonnerre quand ils les ouvrent, pas de volets électriques le matin (ils commencent déjà à grincer...).

 

D'autres voisins étaient aussi partis donc j'ai pu connaître le sentiment merveilleux d'être chez soi comme dans une maison individuelle. Et je ne supporte plus les appartements (le bail vient à terme l'an prochain).

Moralité N°1: les maisons sont faites pour être achetées, les appartements sont faits pour être loués.  

Moralité N°2: ne laissez jamais personne vous pourrir la vie. Si c'est intenable, il faut partir le plus rapidement possible. Cela ne vaut pas la peine de vous détraquer la santé pour du bruit et d'en venir au point où vous pourriez avoir besoin de médicaments.

Dans la vie il faut savoir être flexible. Ma meilleure arme (comme je l'ai déjà dit précédemment dans mon roman) a toujours été la mobilité. Evidemment ça coûte de l'argent et du temps. Mais ça fait du bien de changer d'air. Et c'est aussi plus facile pour se souvenir de choses du passé. Quand vous cherchez une date, vous vous souvenez d'abord à quel endroit vous habitiez au moment des faits, vous devez savoir à peu près de quelle année à quelle année vous avez habité là et voilà vous vous repérez tout de suite dans le temps. C'est ainsi que je me souviens pratiquement de toutes les dates!

 

Toujours est-il que je me suis rendu compte à quel point ce piano est intrusif. Je me suis rendu compte que j'organise ma journée en fonction de la vie scolaire de la gamine, car quand elle rentre de l'école, elle se met au piano. Donc mercredi par exemple, il faut que j'aie fini mon travail avant midi. Je lui ai trouvé un nouveau surnom: la terroriste. C'est vraiment une petite terroriste du piano.

 

A l'extérieur c'était aussi très calme, à tel point que je ne suis pratiquement pas sortie de chez moi. J'ai vraiment voulu profiter à fond de ma chance, remettant toutes les courses à faire à cette semaine.

 

Ce que je trouve assez bizarre quand même c'est que j'habite dans un petit immeuble. Je n'ai pratiquement de contact avec personne. Je ne vois pratiquement jamais personne mais j'entends tout de tout le monde. J'ai toujours trouvé stupide que les choses n'étaient pas plus conviviales dans les immeubles. Comme ce serait sympathique si tout le monde s'entraidait. Les gens ne veulent rien avoir affaire les uns avec les autres car ils ont peur que leurs voisins deviennent envahissants. Un commentaire que j'ai vu en bas du post trouvé sur le site de la Tribune de Genève (2 posts plus bas) disait:  "La meilleure façon de s'entendre avec ses voisins est de ne pas les connaître". C'est profondément triste mais très représentatif de l'époque dans laquelle on vit.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 12:43

Je l'ai déjà fait remarquer: redoux égal regain de bruit. Il a fait beau au début de la semaine, résultat: cela a été de la folie.

 

Lundi je suis allée en ville faire des courses. En ville veut dire avenue Louise - que certains ont le culot de surnommer la prestigieuse artère commerçante de Bruxelles, laissez-moi rire -.

 

En général j'évite de m'y rendre en semaine, à cause du bruit, des travaux, de la circulation et autres mais il fait tout le temps mauvais le samedi alors j'ai fait une exception. Je l'ai très vite regretté. Le Palais de Justice fonctionnait à plein régime et ce n'était que constantes sirènes de polices convoyant à toute allure des prisonniers dans des fourgonnettes.

 

En l'espace de deux heures, je n'exagèrerai pas si je déclare avoir vu - et surtout entendu- cinq de ces convois.  Ces sirènes hurlant non stop sont un bruit d'une agression inouïe qui s'engouffre dans les magasins dont les portes sont ouvertes pour accueillir les clients.

C'est absolument dingue: premièrement l'avenue Louise a été volontairement retravaillée pour ralentir le trafic, réduisant deux bandes dans chaque sens à une seule pour donner la priorité aux trams. Deuxièmement c'est une artère commerçante où les gens sont supposés se promener tranquillement pour faire leurs achats. Alors imaginez au milieu de tout cela des véhicules de police et des fourgonnettes de prisonniers lancées à vive allure qui ne peuvent pas se permettre de s'arrêter! 

 

J'ai parlé avec plusieurs vendeuses et vendeurs en leur demandant si c'était tout le temps comme ça, ils m'on répondu que tristement oui. Un de ces commerçants plus bavard car je suis cliente depuis longtemps à même ajouté que souvent on transportait les prisonniers pour rien car il suffit qu'il arrive avec cinq minutes de retard et son audience est reportée à une date ultérieure. Donc calculons qu'ils ont fait un aller retour prison de Saint Gilles - Palais de Justice pour rien.  Oui c'est à ça que sert l'argent public...

Lorsque je lui ai mentionné que je ne m'aventurais plus dans le coin sans boules Quies, il m'a répondu: "Cela fait 27 ans que je dors avec des Boules Quies". Comme quoi, quand on parle avec des gens sensés on en revient toujours aux mêmes conclusions.

 

Le reste de la journée à été dans la même veine: sirènes de police et ambulances à tout va, vrombissements de motos et divers moteurs. Mardi pareil. Mercredi il faut rajouter que je me suis farci le Lang Lang maison qui a décidé de démolir son piano à coup de Für Elises ratés. Elle est revenue à la charge trois fois: à 14h, à 17h et à 19h15. J'ai vraiment peur des vacances scolaires de la Toussaint....Ce qui me déprime le plus c'est qu'on n'a même pas la paix chez soi!

 

Ce matin dès huit heures c'était la souffleuse de feuilles. Cela ne s'est arrêté que récemment (13h30) après le passage du camion de nettoyage de rues de la commune.

Quelqu'un dans l'immeuble a engagé un petit vieux pour faire des travaux de pavage devant la maison. Il a emmené sa radio qui hurle dans la rue. Et puis, comme on voit de tout, un type a stoppé sa moto un peu plus loin sur le trottoir pour fumer une cigarette au son de sa radio de bord, également mise à plein volume.

On voit vraiment de tout.

 

 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 11:36

Trouvé online dans la Tribune de Genève

Le wi-fi, nouvel outil d’insulte entre voisins

Par Simon Koch. Mis à jour le 24.10.2012

«Arrête de claquer la porte», «On vous entend baiser»: les propriétaires de wi-fi donnent des noms explicites à leur réseau afin d’interpeller ou agresser leurs voisins

Oubliez les billets dans la cage d’escalier ou les coups de balais au plafond pour communiquer ou vous plaindre de vos voisins. A l’heure de l’internet sans fil, les messages se passent désormais par wi-fi interposé, comme le fait remarquer la BBC.

Les propriétaires de wi-fi n’hésitent plus à donner des noms explicites à leur réseau domestique afin d’interpeller leurs voisines. Même à faible puissance, le signal passe dans les appartements alentours. Le message apparaît sur l’ordinateur ou la tablette du voisin dans la liste des réseaux à proximité.

La source de plaintes numéro 1 entre voisins est le bruit. La société OpenSignalMaps, qui enregistre des noms de réseaux wi-fi dans le monde entier a relevé en nombre des «Arrête de claquer la porte», «Enlève tes talons», «Arrête de courir» ou encore «Tais-toi». «On vous entend baiser» apparaît aussi de manière récurrente.

Vol et piratage

Deuxième source de plainte via wi-fi: le piratage ou le squattage de connexion. Ces tensions entre voisins s’expriment par des noms de réseau tels que «Ne vole pas ma bande passante», ou le très biblique «Tu ne convoiteras pas le wi-fi de ton prochain», avec un jeu de mots, en anglais, sur wife (épouse).

Ces noms de réseau sont «l’équivalent digital» des post-it sur le frigidaire, estime l’expert en nouvelles technologies Tom Chatfield, cité par la BBC.

Mais gare aux dérapages. En début d’année, la police du New Jersey a ouvert une enquête contre le propriétaire d’un réseau au nom raciste

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 08:04

Désolée, depuis que je suis rentrée de vacances j'ai été assez incapable de me remettre à l'écriture mais c'est chose faite. Je vais aussi devoir vous commettre un chapitre sur Marrakech.

 

Il faut dire qu'il n'y a rien de très nouveau à signaler. Voici un bref résumé:

 

- Les volets électriques de mes voisins du dessous m'ennuient toujours autant. Cela fait 4 mois que leur fille étudie toujours le même morceau au piano...

 

- Les voisins du troisième sont partis en vacances un jour à 4 heures du matin en faisant tellement de bruit que j'ai fini par me lever et aller voir par la fenêtre ce qui se passait. Ils ont aussi pris la mauvaise habitude de faire des travaux dans leur appartement le dimanche. Là, j'en ai eu par dessus la tête et j'ai envoyé un email au Syndic qui - grande première dans l'histoire des syndics - s'est montré efficace et a affiché une note dans le hall d'entrée, rappelant que les travaux bruyants le week-end étaient interdits. Une bonne chose de faite. Pourquoi est-ce toujours moi qui dois faire le gendarme?

 

- La dame âgée à coté de moi à de la visite et cela me fait prendre conscience qu'il n'y a aucune isolation sur le mur qui sépare notre appartement du sien, ce qui veut dire que si cette pièce était constamment utilisée ce serait invivable.

 

- Il y a encore des travaux quelque part dehors. Cela fait beaucoup de bruit mais je ne sais pas d'où ça vient.

 

- Très mauvaise nouvelle: j'ai vu un panneau affiché dans la rue annonçant la démolition d'une maison pour la construction d'un immeuble de trois étages. C'est sensé se passer à quelques maisons de chez moi. Je vous jure que quand on  a découvert cette rue et visité l'appartement on a bien regardé autour pour voir s'il y avait une zone constructible et il n'y avait rien. C'est pour ça qu'on a pris l'appartement. Jamais je n'aurais imaginé que quelqu'un aurait reçu un permis de construire dans un jardin (voir construction précédente). Et jamais je n'aurais imaginé qu'on allait démolir une villa (aussi jolie) pour la remplacer par un immeuble. Je tombes des nues! Je ne sais pas si vous imaginez ce que cela va donner comme poussière, bruit et embarras de circulation de démolir une maison pareille.

J'espère que cela se fera le plus tard possible vu que j'ai l'intention de déménager l'année prochaine.

 

- A tout cela il ne faut pas oublier de rajouter les souffleuses de feuilles qui entrent en action n'importe où et à n'importe quelle heure du jour.  On a même vu quelque chose de totalement abérrant: un jardinier qui tentait de souffler des feuilles alors qu'il pleuvait et qu'elles étaient désespérément et irrémédiablement collées au sol. Donc: bruit pour rien, comme toujours!

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 14:20

Après une semaine relativement non-évènementielle, aujourdh'ui à nouveau une mauvaise surprise: un gros camion est venu apporter des échafaudages en tubes de fer et ils les ont montés sur la maison d'à côté. Apparemment ils vont travailler sur le toît. Ils auraient pu attendre une semaine que je sois partie en vacances.

 

Autre: ma marraine qui habite dans la campagne autour de Bratislava dans une maison quatre façades n'a pas la paix non plus. Ses voisins n'ont plus les moyens de se chauffer au gaz alors il récoltent tout le bois qu'ils peuvent trouver et passent leurs week-ends à tout scier à la scie électrique. Comme quoi il n'y a pas qu'en ville que c'est intenable.

 

Pas la paix non plus dans les fonds marins: un groupe de dauphins se sont échoués hier en Ecosse et en Floride. Cause supposée: une attaque de peur panique due au bruit. Les humains avec leur bruit vont tout détruire...

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 12:48

Oui je sais, je commence à me répéter mais franchement c'est hallucinant. J'ai aussi filmé quelques preuves pour faire plus véridique mais les décibels sont en dessous de la réalité. Donc pour un effet ressemblant, mettre le volume au plus haut.

 

 

Lundi:

Le chantier de la rue arrière toujours aussi infernal + une tronçonneuse dans un jardin proche toute la matinée link + les avions link

 + ne pas oublier le chantier chez le fout la merde en face.

 

Mardi:

Je suis réveillé par une drôle de machine énorme garée devant les garages link ( filmé par la fenêtre fermée car elle dégageait un nuage noir de diesel). Elle est munie d'un long bras articulé avec un nacelle. Deux types sont venus réparer quelque chose sur la toîture de la maison à côté. Cela dure la matinée.

Agacée je pars faire des courses en espérant qu'ils auront fini à mon retour.

Ils ont fini à mon  retour mais les jardiniers sont arrivés et c'est: tondeuse à gazon link

 

Mercredi: Juste la routine.

 

Jeudi: A ajouter aux bruits traditionnels: un camion de déménagement espagnol qui apporte les affaires de nouvaux arivants dans un immeuble en face. A noter: mon supermarché habituel est en chantier. Ils refont toute la toiture du parking.

 

Vendredi: Trois camionettes apparaissent car ils vont travailler sur le toît de l'immeuble en face, de l'autre côté de la rue.

 

Samedi: Le chantier de la rue arrière continue même le samedi + les travaux dans l'appartement en face.

Ecouté la radio jusqu'à minuit car il y avait de la super musique. Décidé d'aller dormir. C'est le moment que choisissent les chieurs du dessous pour rentrer. Résultat: claquements de portes, douches et autre jusqu'à 1 heure du matin.

 

Dimanche: Rien dehors. C'est le jour que choisit un voisin pour forrer, marteler. Ca dure depuis 11 heures du matin.

 

Donc à partir de maintenant si je vous dis juste: la routine, ça veut dire ça. Et bien sûr je me dis qu'il vaut mieux en rire, n'est-ce pas???

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 14:21

- Mes voisins sont rentrés au bout de 3 jours de vacances. Raté pour le calme.

 

- Vu au supermarché: deux enfants assis dans un caddie. Le petit garçon était potable mais la petite fille (4 ans) une vraie petite peste. Elle passait son temps à hurler. La mère laisse la caddie dans un coin et va faire ses achats. L'enfant crie vers la mère qui lui répond en criant de l'autre côté du rayon. Des hollandais apparemment.

La première chose que j'aurais dit à mon enfant est: "arrête de crier tu dérange tout le monde".

Mais les gens se croient seuls au monde et surtout on ne fait aucune remarque à un enfant, ça risquerait de le traumatiser et de nuire à son développement. Derrière chaque enfant mal élevé il y a des parents mal élevés.

 

- Après un répit d'environ une semaine (pas le moindre avion au dessus de ma tête) le traffic a repris. Ce matin c'était l'horreur.

 

- Il fait super chaud, impossible de respirer à l'intérieur de l'appartement mais impossible d'ouvrir les fenêtres: le bruit est hallucinant.

a) Les travaux sur la rue derrière ont repris. Ils ont tout démolli, y compris les trottoirs. Cette rue est inutilisable depuis des mois. Les voitures sont blanches de poussière. Je ne pense pas que les quelques malheureux arbres qui me séparent de cette route peuvent faire barrage à grand chose. A l'intérieur on pourrait passer le Swiffer tous les jours et il serait gris de poussière, sans parler de la couleur de l'eau quand on nettoie les sols.

b) Les voitures, les camions, les motos, les bus et la police font un bruit du tonnere. Surtout vendredi soir.

c) Aujourd'hui il fallait en plus ajouter les avions et les travaux de jardinage quelques maisons plus loin. 

En résumé je préfère encore crever de chaud et allumer le ventilateur.

 

- Je ne peux même pas ouvrir ma fenêtre le soir à cause du terroriste au cigar qui vit en dessous de chez moi. L'autre jour je pensais qu'ils avaient plié bagage dans le jardin (ils mangent dehors), j'ouvre la fenêtre pour recevoir une grosse bouffée de fumée de cigare en plein nez. D'un seul coup ma chambre était envahie J'ai dû refermer subitement la fenêtre et j'étais furieuse limite délire. Il a un grand jardin à sa disposition, il a un parc public à 50 mètres, non il doit fumer sous ma fenêtre juste pour faire chier le monde.

 

- En face de chez moi habite un fout la merde qui s'est soudain mis à déménager ses affaires et à faire des travaux dans son appartement. A quoi j'ai identifié que c'était un fout la merde? Au lieu d'un camion de déménagement, il a déménagé avec plein de petites estaffettes empruntées par-ci par-là en plusieurs jours et bien sûr en se garant devant nos garages (il n'habite pas de l'autre côté de la rue mais en face de moi latérallement). Ensuite les travaux: toutes sortes d'ouvriers qui sortent tout par la fenêtre et ils vont tou jetter dans la berne de l'immeuble en construction deux maisons plus loin (le sans gêne). Ils ont rempli une berne entière qui n'est même pas a eux. Et week-ends, jours ferriées, 15 août: connaît pas. Ils ont apparement démoli la salle de bains et la cuisine, fenêtre ouverte => bruit et poussière une fois de plus, donc impossible pour moi d'ouvrir ma fenêtre. Mais bon, c'est aux gens de cet immeuble de se plaindre et apparemment tout le monde laisse faire.

 

- En Belgique vous pouvez faire tout ce que vous voulez, personne ne vous dira jamais rien. C'est d'ailleurs pour cela que toutes les mafias, tous les terroristes et les gangsters aiment bien se cacher ici.

 

- Dernier adage en date: si sensible au bruit tu seras, point à Bruxelles tu n'habiteras.

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Bonjour Bienvenue Sur Le Blog Du Bruit Où Je Raconte Tous Les Bruits Que J'ai Subi Jusqu'à Présent..

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  • : Excédée par le bruit j'ai décidé un jour de mettre sur papier tout ce que j'avais subi jusque là en termes de nuisances sonores. Le bruit est un fléau. Je pense que beaucoup de gens en souffrent. Parlons en.
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