....C'est tout ce que j'ai trouvé pour faire la rime.....
Si vous me demandiez comment ça va, je vous répondrais que ça va très mal. => La
famille fous la merde (mes voisins du dessous) a encore frappé. Et je suis une fois de plus au bord de la crise de nerfs. Ces gens sont tout bonnement insupportables.
Autant Noël était super car ils sont partis au diable, autant Pâques a été un vrai cauchemar. J’avais cru pouvoir me venger un
peu et les embêter en passant l’aspirateur lundi et mardi, et en procédant au nettoyage post-hiver (vu le temps, je ne peux pas dire : de printemps). Bien maigre vengeance et quelle
naïveté !
Le coup d’envoi a été jeudi de Pâques dans l’après-midi, alors que j’étais occupée à terminer un travail online sur internet.
D’un seul coup un forage insoutenable a fait trembler le sol et le mur de ma chambre. J’ai dû tout laisser tomber et me réfugier dans le living. Et comme ça n’en finissait pas et que c’était
tellement fort que je devenais folle, j’ai décidé de partir. Donc entre deux forages j’ai à peine eu le temps de courir dans la chambre, rafler quelques vêtements et produits de maquillage pour
m’habiller dans le living avant de m’enfuir de chez moi. Je me suis retrouvée au supermarché car dehors il faisait froid, et autant faire les courses.
Il ne faut pas oublier que chaque jour ouvrable de la semaine je subis ceci en provenance du chantier d’en face : link
J’ai bien remarqué le vendredi qu’en bas il y avait à nouveau un va et vient suspect, un déplacement de meubles, toutes sortes de
bruits. Mais je ne m’attendais pas à ce qui surviendrait samedi. Dès huit heures trente j’ai été réveillée par une démolition de placards. Vous vous souvenez de ces placards dont les portes
faisaient constamment un bruit irritant de (mauvais) roulement? Et bien mes voisins ont décidé de les remplacer. J’ai essayé d’enregistrer le bruit pour vous mais mon appareil photo n’a pas un
micro assez sensible.
J’ai un peu tergiversé : on s’en va ou pas ? On va se promener en ville ou pas ? Et puis on s’est dit qu’il valait
mieux s’en aller. Sage décision. Je n’avais pas fini de m’habiller que la grosse démolition a commencé. Je dis : forage mais quel est l’équivalent d’un bruit de marteau piqueur dans un
mur ? Je manque de vocabulaire, mais c’est ça l’effet.
En ville c’était nul, il faisait froid, gris, humide. Je me serais sincèrement passée de cette promenade forcée et inutile. En
sortant de l'immeuble, je vois un mot sur la porte d’entrée: Chers voisin aujourd’hui nous faisons des travaux, veuillez nous excuser.
Et ces imbéciles pensent que tout est réglé ! Non je ne les excuse pas. Ce qui aurait été correct c’était d’afficher un mot
suffisamment à l’avance pour que les gens puissent prendre leurs précautions. Si j’avais su qu’on aurait une semaine de Pâques aussi merdique je serais partie en vacances ! Ce qui est correct c’est de prévenir les gens à l’avance et de donner des indications sur la durée exacte des travaux et la nature des travaux. Mais quand on
vous réveille à huit heures trente en faisant des travaux je ne vois pas l’intérêt de dire : on fait des travaux. ON AVAIT REMARQUE figurez-vous!
Mais regardez les gravats qu’ils ont dégagés en un jour vous comprendrez que c’était du lourd et vous verrez que je ne mens pas
( !)
Dimanche matin six heures trente (oui vous avez bien lu, ils ont eu le culot de nous réveiller à 6h30 le dimanche de Pâques) je
me réveille car Monsieur est entrain de gratter ses murs. J’ai compris qu’il était inutile de tenter de dormir et je me suis réfugiée dans le living mais j’étais tellement énervée que j’ai mis de
la musique.
Tout le reste de la semaine cela a été ainsi. Ils sont tout bonnement en train de refaire une chambre, et comme Monsieur fait
partiellement ses travaux lui-même cela s’éternise encore toujours et jusqu’à parfois neuf heures du soir. Je ne peux plus les supporter. J’étais tellement énervée que j’ai failli faire ma valise
et sauter dans un TGV pour Paris. La seule chose qui m’a retenue au dernier moment est tout simplement le froid. Il fait tellement froid partout qu’il est impossible d’aller nulle part. A si,
j’ai vu que Brussels Airlines faisait des vols quotidiens pour Tel Aviv et qu’ils avaient des tarifs intéressants de lancement. J’ai bien cru que je partais pour tel Aviv vu que je ne suis jamais
allée en Israël et qu’il y fait déjà chaud. J’ai vite déchanté : Le vol arrive à Tel Aviv à une heure du matin. Et pour le retour il part à trois heures du matin et arrive à Bruxelles à 5h30
du matin. Ils rêvent là s’ils croient que je vais voyager dans des conditions pareilles ! Ensuite un petit tour sur Tripadvisor pour rechercher un hôtel, je découvre que les hôtels qui sont
sur la plage sont coincés entre un gigantesque chantier de bord de mer (qui comme à Dubaï travaille aussi de nuit) et un boulevard de bord de mer très bruyant. Adieu Tel Aviv !
Ceci m’inspire un post dont le titre serait : le monde serait-il un vaste chantier ?
Pour en revenir à mes voisins, j’en avais tellement mare de me faire réveiller par eux que durant toute la semaine j’ai déménagé
mon matelas dans le living. Et aussi à cause de la petite vieille d’à côté qui elle aussi devient de plus en plus sans gêne : Elle arrive dans sa chambre à minuit, elle descend les volets,
elle fait tomber sa chaise...
Je rigole car dans pratiquement tous mes appartements j’ai fini par dormir dans le living car dans ma chambre c’était
insupportable. C'était le cas dans mes quatre derniers appartements.
Alors dans le living je suis à l’opposé de tout le monde et personne ne m’emmerde. Sauf jusqu’à cette nuit du samedi au dimanche
où les fous la merde ont une fois de plus sévit. A une heure trente du matin je me réveille et je crois que j’hallucine car je sens constamment un filet de fumée de cigarette sous mon nez. Je me
dis : ça y est, hier soir je les ai entendu rigoler et parler bruyamment. Ils devaient avoir des invités et ils ont à nouveau enfumé tout leur appartement et une fois de plus tout allait
empester ma cuisine. J’ai été sentir par la fente de la porte qui sépare la cuisine du living et j’ai eu confirmation de mes soupçons. La cuisine était déjà comme un fumoir. J’ai dû aller ouvrir
la fenêtre. Mais impossible de me rendormir parce que allumer la lumière + l'air froid m’avait réveillée. Vers trois heures du matin j’ai quand même été refermer la fenêtre car il faisait trop
froid. A six heures trente je me réveille et à nouveau je sens la cigarette. La cuisine était à nouveau toute enfumée. J’ai à nouveau dû ouvrir et puis j’ai dû ouvrir toutes le fenêtres car
j’avais constamment cette odeur de cigarette dans le nez. Dehors ils ont enfumé toutes les parties communes de l’immeuble. Bref je ne peux plus les sentir.
Pendant leurs travaux ils ont dégagé princesse, sans doute partie en vacances chez des amis ou la famille: au moins pas de piano
durant une semaine. Un marteau piqueur à la fois ça suffit! Mais hier soir elle était de retour au piano et moi j'étais bonne pour l'asile. J'ai franchement l'impression qu'ils veulent nous
détruire... HELP je voudrais les emmerder autant qu’ils m’emmerdent. Si quelqu’un à des idées de ce qu’on peut faire pour embêter ses voisins, elles sont super bienvenues.