Le blog du bruit

Premièrement une nouvelle entendue ce matin à la radio: le classement des villes les plus bruyantes: 1. Paris, 2. Berlin, 3. Bruxelles.

Ce qui veut dire que quand je me plains du bruit ce n'est pas tout à fait pour rien...

Dernièrement dans l'immeuble c'est assez ennuyeux car il y a des travaux d'ascenseur. On en est à la deuxième semaine. Ils changent tout.

Devinez donc comment cela se passe: les ouvriers arrivent vers 7h 30, se mettent à taper et à faire du bruit et puis plus rien. Tout le monde est réveillé et puis plus rien le reste de la journée. Comme s'ils le faisaient exprès.

Je demande à la concierge et elle me répond qu'elle ne peut rien leur dire car ce sont des espagnols et elle ne parle pas espagnol. Merci l'Europe. Dans l'immeuble tout le monde dit: On peut encore être contents que ce ne sont pas des roumains.

Heureusement, chers amis, moi je parle espagnol (un peu mais assez pour me faire comprendre).

Hier matin 7 h, je suis réveillée par un chantier au loin et comme je ne peux pas me rendormir, je me demande quand nos ouvriers vont arriver. 7h30 la foreuse me donne la réponse. Et là franchement la moutarde me monte au nez. Je m'habille en un quart de tour et je me jette sur mon dictionnaire franco-espagnol, histoire de combler mes lacunes en vocabulaire et je descend comme une furie. Le type est au -2. Là je luis dis que le bruit à cette heure-ci ce n'est pas possible. Ici ce n'est pas un chantier mais une résidence, il ne peut pas commencer à faire du bruit avant 8 heures.

Quand finalement, je remonte 6 étages, le bruit reprend. Soit il se moque de moi, soit il y a des travaux ailleurs. Un coup de fil à ma concierge pour lui demander et elle me confirme que ce sont bien les ouvriers pour l'ascenseur mais il y aussi une équipe qui travaille sur l'autre entrée. Je lui dis que je m'en occuperai

Donc finalement, dans la journée le seul ouvrier que je croise est à nouveau celui du matin, je lui réexplique pourquoi il ne peut pas faire de bruit à 7h30 et lui demande d'en informer ses collègues. Il a tout compris (hourrah). Et effectivement ce matin c'était OK. Pourquoi est-ce toujours moi qui dois faire de l'ordre?

J'ai passé une très mauvaise semaine et avec les vacances de la Toussaint cela ne s'est pas arrangé.

Pour commencer à côté les travaux de salle de bains ne sont toujours pas terminés: quatrième semaine au lieu de deux....C'est comme ça quand on fait appel à des polonais. Il paraît qu'ils lui avaient promis en deux semaines et bonne nouvelle: même le voisin en a mare de ses propres travaux. Au moins il y réfléchira à deux fois la prochaine fois.

Ensuite: mardi matin, je suis tirée de mon sommeil à 6.30h par un bruit de camion qui ramasse les feuilles sous mes fenêtres qui donnent côté bois. Je me dis ça y est: ils ont fait l'asphalte et maintenant ils vont passer tôt le matin nettoyer le chemin. J'ai dû m'extraire de mon lit tellement le bruit était insupportable (vous savez c'est un genre de gros camion avec un cylindre et des brosses qui aspire les feuilles) et me réfugier de l'autre côté dans le living...où il faisait froid... OK debout à 6.30h forcées. Mais je n'étais pas au bout de mes peines car il s'est avéré par la suite qu'en fait il était venu nettoyer pour rendre possible l'asphaltage qui n'avait pas encore été fait. Travaux toute la journée: bruit de camions qui reculent (voir vidéo N°3), bruit de la machine d'asphaltage + odeur. Il a fallu que je m'en aille. Comme tout est super bien isolé en Belgique, tout mon appartement puait le goudron.

Le reste du temps: gueulage sur les terrains de hockey et soufflage de feuilles: une catastrophe en automne. Tout le monde sort la souffleuse de feuilles. Vous avez par exemple les jardiniers d'un immeuble qui passent jeudi, eh bien le concierge de ce même immeuble va re-souffler les feuilles vendredi. Dingue et à devenir dingue.

Samedi matin a été le seul moment calme dans le quartier mais le polonais est revenu travailler, et le voisin qui vient sonner pour me dire qu'il y aura un peu de dérangement. Et comme je ne veux pas être hypocrite et dire: "ah ok, no problem", je lui dis "oui mais écoutez pour une fois qu'il faisait calme côté hockey". Il s'excuse, il dit que cela ne durera pas longtemps mais c'est emmerdant quand même: forage et martèlement...

Dimanche matin: rebelote: je suis tirée de mon sommeil à 7.30h par un bruit de machine qui ramasse les feuilles sous ma fenêtre. Je râle en me disant que cela ne va quand même pas devenir une habitude. Mais quand je vais voir: pas une seule feuille n'a été ramassée. Mystère. Vu que je venais de loin, finalement je ne sais pas précisément de quel engin il s'agissait: un camion ou un avion dans le ciel, vu que dimanche ils nous les ont tous envoyés par ici.

Côté hockey, c'était la foire sur les terrains et lundi idem. En plus eux aussi doivent préparer les terrains et ont des machines à souffler les feuilles.

Lundi on aurait pu espérer que les gens resteraient un peu calmes mais cela il ne faut plus l'escompter. Tous les camions poubelles sont passés, plus les enfants sur les terrains. On leur a même installé des châteaux gonflables...Les enfants ne sont pas aussi chiants que le moniteur qui n'arrête pas de beugler comme un bœuf (pardon bœuf pour la comparaison): woah, woah, woah. Oui écrit comme ça, ça ressemble au wouaf, wouaf du chien mais ce n'est pas le cas. C'est du beuglement.

Et puis ce fichu glacier qui ne veut pas lâcher prise et qui vient nous casser les oreilles deux fois par jour. Personne n'achète la moindre glace mais il insiste (!!!).

Quelques illustrations vidéos de ma routine quotidienne. Je crois qu'après ce quelques vidéos vous ne supporterez plus les enfants. Pour moi c'est pratiquement tout le temps comme ça!

Coucou, l’été est passé si vite que je n’ai rien écrit. Comme je le disais déjà précédemment, quand il ne se passe rien, je n’ai rien à écrire.

Juillet est le meilleur mois par ici, car tout le monde est en vacances. Cela ne me viendrait jamais à l’esprit de partir en vacances en été car ce sont les deux seuls mois où il fait vraiment bon de vivre à Bruxelles. Le reste du temps c’est le merdier. J’ai vraiment profité à fond du calme et du silence. En août c’était déjà moins bien au fur et à mesure que les gens sont rentrés et que les enfants ont repris leurs activités sportives. L’apothéose a été ce week-end. Dur, dur de revenir à la normale : matchs de hockey, beuglements, coups de crosses et cerise sur le gâteau cette remise des prix avec un speaker des plus doués qui m'a explosé les tympans quand j'ai ouvert la fenêtre pour enregistrer ceci…. Comme quoi je paye de ma personne pour ce blog (!). Sans oublier musique doum, doum, doum jusqu'à 2 heures du matin.

Un autre phénomène purement estival, les glaciers ambulants avec leurs camionnettes et leur musique tonitruante. J’ai même vu un reportage à la télé de gens qui se plaignent à la police des nuisances sonores.

En ce qui me concerne, je suis plus indulgente car c’est la musique du glacier de mon enfance alors ça me rappelle quand j’étais petite et qu’une boule de glace coûtait quelque chose comme cinq francs belges…ha, ha, le bon vieux temps...

Un jour un ami de mes parents m'avait fait une blague: il s'était caché et avait immité le glacier sur mon xylophone. Je n'y ai vu que du feu, je me suis précipitée: "maman, maman, le glacier". J'arrive dans la rue: pas un chat. Ce jour là ils se sont bien foutus de ma gueule et j'étais furieuse de m'être fait berner de la sorte.

Ces derniers temps je n'avais pas trop envie d'écrire parce que mon blog host m'emmerde et je perds parfois beaucoup de temps pour rien à cause de leurs stupide nouveau site qui ne fonctionne pas comme il faudrait. A noter si les charactères apparaissent petits, ce n'est pas de ma faute ce sont eux qui ne veulent pas afficher de plus grands.

La situation était la suivante: parfois super calme, le paradis sur terre et à d'autres moments l'horreur absolue. Quand c'est super, il fait calme la nuit. On n'entend pas un seul avion depuis que le ministre Watelet a quitté la politique et qu'on a arrêté de disperser les avions au dessus de Bruxelles. Le calme c'est quand je n'ai pas un voisin chiant qui chipote sur sa terrasse a 5 heures du matin, quand pas une sirène de police ne déchire le paysage sonore, quand aucune machine ne travaille aux alentours. Et qu'il n'y pas un seul sportif sur les terrains. Ces moments arrivent. Heureusement car ils permettent aux nerfs de se reposer.

Maintenant, l'horreur cela a été le congé de la Pentecôte: 3 jours de kermesse au club de sport: music à fond jusqu'à une heure du matin, cris et match toute la journée. Week-end raté.

A l'heure actuelle, je constate l'émergence d'un phénomène nouveau. En semaine à intervalle réguliers on dirait que les écoles déversent sur les terrains de sports une horde de sales gosses hyperactifs, et on les amène ici pour qu'ils se défoulent. Ils ne font pas du sport. Ils hurlent. Mais je ne sais pas si vous voyez ce que veut dire vraiment hurler. Vous tenteriez de hurler comme ça, vous vous pèteriez un tympan ou vous feriez sauter une corde vocale. Pas eux. Ils hurlent et prennent un plaisir visible à hurler. Ca dure environ non stop pendant une heure et puis ils s'en vont. On a un peu la paix jusqu'à ce qu'un nouveau groupe arrive et re-hurlements. Peut-être qu'ils sont surexcités et les écoles ont trouvé un moyen de les fatiguer. Après ils s'agitent moins en classe. Il suffirait de leur donner un peu moins de phtalates à bouffer et l'effet serait le même...

J'ai bien essayé de vous enregistrer quelques échantillons mais l'appareil est traître. Le bruit n'apparaît pas aussi fort qu'il l'est en réalité. Ensuite je vais vous faire un petit film d'une minute et vous vous direz: ben quoi c'est pas si grave, de quoi elle se plaint? C'est la répétition sur la durée qui commence à taper sur les nerfs.

Par exemple pour l'instant il fait froid à l'intérieur et super chaud dehors, alors j'ai envie de réchauffer mon appartement. Je veux garder les fenêtres ouvertes mais je ne peux pas tellement ils hurlent - Et encore, ce coup ci ils sont sur l'autre terrain pas juste sous mes fenêtres.

Parfois je songe au déménagement mais hier je suis allée faire des courses à pieds pour ne pas avoir à m'emmerder avec des places de parking. Partout autour de chez moi c'était l'horreur: bruit du trafic routier, partout des travaux: sur les chaussées, dans les maisons => partout, partout des travaux. C'est dingue. Quand je suis rentrée chez moi, cette rue calme et tout, c'était comme le paradis. S'il n'y avait pas ces foutus terrains de sport, ce serait le paradis. Bref, je ne le répèterai jamais assez: si vous aimez le calme de venez jamais habiter à Bruxelles. Vous n'y trouverez jamais un endroit parfaitement calme: JAMAIS.

Ce mois dernier les hockeyeurs étaient de retour. J'avais déjà oublié à quel point il était agaçant de se réveiller le samedi à huit heures au son des balles qui tapent dans les balustrades.

Certains samedis les matchs se sont succédés toute la journée pour finir en apothéose de musique le soir.

Mais on dirait que pour Pâques ce sera calme. Il n'y a pas grand monde dans les parages.

Ici un très court aperçu live:

http://youtu.be/ydigA4vXEvE

http://youtu.be/t4cxNKzM5Pc